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Quelle est la différence entre un psychologue, un psychiatre, un psychanalyste et un psychothérapeute?

  Le psychiatre a suivi des études de médecine, avant de se spécialiser en psychiatrie. Il a le plus souvent un abord pharmacologique du symptôme, aussi nombreux sont ceux qui se forment à la psychanalyse, afin de compléter leur formation.

Le psychologue clinicien a quant à lui suivi un cursus universitaire d’une durée minimale de 5 ans, cursus ponctué de périodes de stages, et est titulaire d’un Master Pro. On distingue de nombreuses orientations, bien que l’abord cognitiviste et psychanalytique soient ceux qui prédominent.

Le psychanalyste a quant à lui effectué une analyse au préalable, le familiarisant ainsi aux processus inconscients. Il appartient généralement à une société psychanalytique, et est supervisé par un analyste généralement plus expérimenté. L’état ne propose cependant pas de diplôme reconnu ou officiel pour cette activité.

Si le statut de psychothérapeute a longtemps souffert d’un manque d’encadrement légal, il est désormais soumis à une formation ainsi qu’à un certain nombre d’heures de stage, garantissant ainsi les compétences du thérapeute.

Quelle est la durée d’une psychothérapie?

La durée d’ une psychothérapie peut être extrêmement variable d’un individu à l’autre. Pour certains patients quelques séances peuvent suffire à produire un déblocage de leur problématique, une résilience, ou certaines prises de conscience bénéfiques. Pour d’autres un travail sur la durée peut être nécessaire, tout particulièrement pour ceux ayant souffert de traumatismes graves ou répétés, ou de vicissitudes précoces du développement, dans le cadre de constellations familiales parfois hautement pathologiques.

Dans un certain nombre de cas, l’hypnose Ericksonienne peut constituer une alternative efficace, à l’approche psychodynamique. Ce sera notamment le cas pour la prise en charge des stress post-traumatiques, des addictions, de la prise en charge de la douleur, des troubles psychosomatiques, et des comportements délétères de façon générale. S’inscrivant dans la grande famille des thérapies dites brèves, elle est susceptible d’apporter des résultats significatifs en un nombre restreint de séances.

Quelles sont les pathologies pouvant justifier d’une prise en charge d’orientation analytique?

La psychanalyse (dont le corpus théorique fonde la psychothérapie analytique) ayant initialement été fondée il y a plus d’un siècle, afin de répondre aux besoins de la prise en charge de problématiques dites névrotiques, a depuis considérablement évolué, afin de proposer une réponse à un certain nombre de problématiques plus contemporaines. Voici une liste non exhaustive de problématiques pouvant justifier d’une prise en charge d’orientation analytique, aussi qualifiée de psychodynamique:

  • Stress post-traumatique (consécutif à une agression, viol, attentat, accident …)
  • Troubles du comportement alimentaire (anorexie/boulimie)
  • Pathologies du lien (problématiques abandonniques, dépendance, perversion ..)
  • Troubles obsessionnels compulsifs
  • Pathologies de l’agir (toxicomanie, addictions, violences, conduites à risque …)
  • Dépression
  • Psychose (schizophrénie, bipolarité …), moyennant un suivi psychiatrique conjoint, afin de canaliser les tendances délirantes ou les risques suicidaires via un suivi médicamenteux.

Quelles sont les indications pour l’hypnose Ericksonienne?

Si l’hypnose peut potentiellement être utilisée dans un très vaste spectre de problématiques, elle sera cependant tout particulièrement indiquée dans les cas suivants:

  • Stress post-traumatique
  • Troubles psychosomatiques
  • Douleurs chroniques
  • Addictions (sevrage tabagique, cannabis etc…)
  • Comportements délétères