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On qualifie de trouble borderline, un aménagement spécifique de la personnalité, n’appartenant ni au champ des névroses, ni des psychoses.

On retrouvera le plus souvent chez le patient borderline la plupart des symptômes suivants (liste non exhaustive):

  • Angoisse d’abandon/rejet ++++
  • Instabilité émotionnelle sur des cycles courts (souvent moins de 24 ou 48h) ++++
  • Alternance entre un trop plein d’émotions (souvent la tristesse ou la colère) et un sentiment de vide profond ++++
  • Hémorragie narcissique (estime de soi fuyante, alimentant une quête incessante de validation narcissique de la part des proches, collègues, supérieurs etc…) ++++
  • Instabilité des relations interpersonnelles, et plus particulièrement des relations de couple ++++
  • Immaturité affective ++++
  • Impulsivité ++++
  • Perpétuelle insatisfaction, et hyper exigence à leur propre égard ++++
  • Propension aux addictions (tabac, alcool, cannabis, benzodiazépines, cocaïne, drogues de synthèses, mais aussi sport, nourriture, sexe etc…) +++
  • Troubles du comportement alimentaire (TCA) +++
  • Intolérance à la frustration +++
  • Conduites à risques (rapports non protégés, fréquentations délétères, conduite en état d’ivresse …) +++
  • Idées noires +++
  • Scarifications et/ou auto mutilations +++
  • Tentatives de suicides répétées, sous forme de « suicidose » (prise en otage des proches ou des soignants, avec un recours, ou une menace de recours au suicide, sur un mode souvent un peu manipulatoire, le plus souvent par prise de psychotropes en excès) +++
  • Propension à la déréalisation et la dépersonnalisation, et de façon plus générale à un sentiment de dissociation +++

Il importe cependant de préciser que si les symptômes les plus « spectaculaires » se retrouvent de façon surdéterminée chez les patients qui sont coutumiers du « circuit » psychiatrique (hospitalisations car tentatives de suicide ou mises en danger), de nombreux patients, ne sont pas diagnostiqués, car ne présentent pas de symptomatologie nécessairement très voyante. Si la psychiatrie effectue le diagnostique de trouble borderline, par rapport à un recueil de symptômes surtout visibles et patents, la psychanalyse s’attelle surtout aux ressorts sous-jacents, et aux ressorts psychodynamiques (angoisse d’abandon…)