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L’hypnose désigne à la fois un état modifié de conscience, le procédé qui permet de le générer, et la thérapie qui tire profit de cet état.

On distingue principalement l’hypnose dite « classique », popularisée notamment par l’hypnose de spectacle, style dans lequel l’hypnotiseur adopte une position haute et un style directif, et l’hypnose Ericksonienne, plus adaptée à la thérapie, ou le thérapeute adopte une position basse, et une approche plus permissive.

Dans l’approche Ericksonienne, l’hypnothérapeute va chercher à mobiliser les ressources du patient, en communiquant directement avec l’inconscient de celui-ci, afin qu’il puisse trouver une solution qui lui est propre, harmonieuse et écologique, afin de résoudre ses problématiques.

Milton Erickson

Toute séance d’hypnose commence par ce qu’on appelle communément une induction, étape qui permet au patient de plonger à l’intérieur de soi, et d’accéder à un état de détente et de lâcher prise, qu’on qualifie de « transe » hypnotique, qui constitue en réalité un état modifié de conscience.

On pourrait décrire cet état comme se situant quelquepart à mi-chemin entre la rêverie diurne et l’état médidatif.

Cet état modifié de conscience est un pré-requis nécessaire à la communication avec les parties les plus inconscientes du sujet.

S’ensuit une phase que l’on qualifie d’approfondissement, qui vise comme son nom l’indique à approfondir la « transe » hypnotique. Cet état sera vécu de façons très différentes d’un patient à l’autre, certains vivant l’expérience comme un état de légère relaxation, d’autres pouvant lâcher prise jusqu’à l’amnésie post-hypnotique.

Le travail thérapeutique pourra alors à proprement parler commencer, fonction de la problématique du patient.

La séance se termine évidemment par une sortie de « transe », et par une reprise de contact avec le monde extérieur.

Les indications de l’hypnose sont nombreuses, de la prise en charge de certaines douleurs chroniques, d’un certain nombre d’affections psychosomatiques telles les migraines, à la prise en charge des addictions, des comportements délétères, des stress post-traumatiques, des phobies, des deuils pathologiques…

Quelles sont les contre-indications de l’hypnose?

Il n’y a pas de contre-indication à l’hypnose, à l’exception de la prise en charge des troubles psychotiques (schizophrénie, paranoïa et troubles bipolaires).

En effet, l’hypnose favorisant la dissociation psychique, elle est susceptible de faire flamber le délire, tout particulièrement chez les sujets schizophrènes, qui ont déjà une propension naturelle à la dissociation.

L’hypnose peut cependant être envisagée pour certains de ces patients, au cas par cas, moyennant l’aval du psychiatre référent.